Baby-boomer
Intrusions
" Les intrusions que nous allons évoquer répondent pleinement aux définitions qu'on leur attribue par exemple dans le dictionnaire du CNRS:
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au sens propre, il s'agit de l'«action consistant à s'introduire dans un lieu sans invitation, sans droit, sans y être attendu,»
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au sens figuré, c'est l'«arrivée soudaine et inopportune de quelque chose».
Pour autant, on ne traitera ici que des intrusions qui sont nées durant les dernières décennies, rendues possibles par les progrès techniques et leur large diffusion en matière de téléphonie et de réseaux. Les autres formes d'intrusions, celles des commis-voyageurs, des représentants de sectes, des artisans de passage comme celles, plus redoutables, des cambrioleurs, toutes formes qui perdurent, ne seront par conséquent pas abordées.
Trois étapes ont été retenues:
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1989 quand le téléphone est largement diffusé dans les foyers et que les pratiques de pêche aux clients à distance nées aux États-Unis ont gagné notre pays à un point tel que l'on commence – bien timidement- à légiférer sur le sujet;
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2005 quand internet et les outils permettant d'y accéder sont utilisés par un grand nombre de particuliers, que des réseaux dits sociaux sont apparus (Facebook en 2004) et que des intrus souvent mal intentionnés cherchent à en tirer parti pour berner ces particuliers , leurs cibles ne se limitant plus aux seules entreprises;
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2021 quand la survenance de la pandémie qui s'est déclarée en 2020 a créé de nouvelles «opportunités» aux délinquants qui pratiquent l'escroquerie, le chantage et le rançonnement auprès de personnes et d'organisations vulnérables (jusqu'à s'en prendre aux établissements de santé). "
Textes entre guillemets extraits de l'Abécédaire d'un baby-boomer
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