Débarquement

Débarquement des Alliés
Omaha Beach 6 juin 1944

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"Baby-boomer, je n’ai par définition pas vécu cet événement mais, d’ascendance Bas-Normande, j’ai fréquenté certains de ceux qui en avaient été témoins et qui, profondément marqués, l’évoquaient souvent en ma présence."

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"Ma mère était native d’un village quasi intégralement rasé par les bombardiers alliés en ce mois de juin 1944. Quand mes parents prirent possession d’une maison reconstruite dans le cadre des « dommages de guerre » en 1959, quinze ans seulement s’étaient écoulés et ma mère connaissait évidemment un grand nombre des habitants originaires du village."

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"La seconde vision est celle que me donnent en 2013 des personnes qui n’ont pas vécu le débarquement, n’ont souvent même pas côtoyés de témoins directs mais qui font profession de rapporter les événements. Il y a d’une part les historiens qui mettent les choses en perspective, permettent une compréhension plus large de l’événement que celle relevant des conversations des Ebrocéens (c’est ainsi que l’on dénomme les habitants du village d’Evrecy) un demi-siècle auparavant. A l’autre extrémité du spectre, les marchands pour lesquels l’événement est devenu un moyen de faire des affaires et qu’il convient donc de présenter sous des atours attractifs pour attirer la clientèle.

 

Cette confrontation des deux visions m’a semblé suffisamment contrastée pour justifier cette chronique à la lettre D de l’abécédaire, D comme débarquement et comme D Day."

 

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Textes entre guillemets extraits de l'Abécédaire d'un baby-boomer

 

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