Baby-boomer
Garde-champêtre
" Je n'ai plus approché ni même aperçu de garde-champêtre depuis les années 70, au point de me demander avant d'entreprendre cette chronique si la profession existait toujours.
Au terme de cette investigation, j'ai retenu deux années pour étapes :
- 1955 (Porte-parole et tambour) pour évoquer une image de garde-champêtre que seuls les baby-boomers peuvent aujourd'hui conserver en mémoire;
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2021 (Technicien de surface champêtre) pour faire part de ma découverte d'un métier considérablement moins représenté mais qui connaît une évolution intéressante du fait de l'avènement des préoccupations environnementales.
En préambule à ces évocations, rappelons sommairement d'où vient le garde-champêtre. Il précède l'existence-même de ces autres gardes que représentent les policiers municipaux : des gardes des champs avant les gardes des villes.
Apparus au haut moyen âge dans les années 900 et alors connus sous l'appellation de messiers, ils sont ceux qui surveillent les moissons et les protègent des glaneurs et des bergers. Messier et moisson partagent la même origine.
Définition de messier, L'internaute
Louis XIV leur attribue en outre la surveillance du «droit exclusif de chasse» et la Révolution en fait des fonctionnaires en 1791. Le 8 juillet 1795, obligation est imposée à chaque commune, si petite soit-elle, de se doter d'un garde-champêtre, profession qui fait désormais l'objet de conditions de recrutement.
Cette obligation sera abrogée en 1958 et ce sera, nous allons le voir, une des raisons majeures de la transformation de la profession entre les deux étapes de cette chronique. "
Pour écrire cette chronique, j'ai consulté les ouvrages suivants :
La France en héritage – dictionnaire encyclopédique, Gérard Boutet, Perrin 2007
Gardien de police municipale et garde-champêtre, Concours Fonction Publique, Studyrama 2012
L'environnement, Jacques Vernier, PUF Que sais-je ? 2009
Textes entre guillemets extraits de l'Abécédaire d'un baby-boomer
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