Retraite aux flambeaux

Retraite aux flambeaux

 

"L'idée d'écrire cette chronique m'est venue d'un souvenir d'enfance bref, partiel mais très vif: celui d'une procession religieuse dans la nuit d'un village du Cotentin.

 

C'était le seul souvenir que je gardais d'une retraite aux flambeaux et, sans doute parce que je n'ai jamais été très intéressé par les fêtes collectives, je demeurais convaincu que ce type de manifestation restait l'apanage des organisations religieuses. Mon a priori pouvait ainsi se résumer: aux citoyens, les feux d'artifice des 14 juillet; aux religieux, les lampions des cortèges.

 

En préparant cette chronique j'ai mesuré l'étendue de mon ignorance:

 

  • les feux d'artifice en France avaient eu pour origine le mariage de Louis XIII et d'Anne d'Autriche le 7 avril 1612 et s'étaient répandus bien avant la Révolution;

  • les retraites aux flambeaux constituaient avec les carnavals une tradition  païenne d'abord combattue puis assimilée au Moyen Age par les religieux ;

  • des retraites aux flambeaux avaient été organisées dès le 14 juillet 1792, tradition poursuivie ensuite avec des hauts et des bas par les pouvoirs de toutes natures.

 

 

 

Pour traiter ce «petit sujet» qui n'a semble-t'il pas suscité grand intérêt chez les historiens et chez les sociologues, j'ai dû m'en tenir pour l'essentiel aux informations disponibles sur internet afin de:

 

  • mieux comprendre le contexte dans lequel se déroulait en 1953 cette retraite aux flambeaux dans le petit village de Nacqueville, manifestation disparue depuis longtemps;

  • apprécier dans quelles circonstances les retraites aux flambeaux d'aujourd'hui (en 2017) sont organisées.  "

 

Textes entre guillemets extraits de l'Abécédaire d'un baby-boomer

 

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