Seine

Plan du quai Saint Bernard au boulevard Saint Marcel

"    Dans les chroniques jusqu'à présent publiées, la Seine a été succinctement évoquée à deux reprises:

  •  par référence à la halle aux vins du quai Saint-Bernard,
  • au sujet de ses berges transformées en autostrades dans le cadre du fumeux «plan autoroutier pour Paris».

 

Bien d'autres évolutions ayant affecté le fleuve, ses bateaux et ses berges, durant les 70 années écoulées, j'ai choisi de lui consacrer une chronique en mêlant, comme à l'accoutumée, souvenirs personnels et recherches documentaires pour les réveiller et les compléter.

 

Précisons que le champ est ici restreint à la capitale, mes souvenirs étant attachés plus particulièrement au quai de la gare (d'Austerlitz), aux quais bordant le 5ème arrondissement et au quai de la Rapée (rive droite de l'autre côté du pont d'Austerlitz).

 

Les trois années que j'ai choisies pour étapes le sont en fonction de souvenirs personnels et ne constituent que des points d'entrées, les évocations s'étendant à l'amont et à l'aval jusqu'à l'année 2020, année d'écriture de cette chronique.

 

Les deux premières années retenues sont éloignées et font appel à des souvenirs d'enfant souvent quelque peu émoussés, sans recours possible à des témoignages photographiques ou à ceux de proches qui m'accompagnaient alors, tous disparus.

 

J'ai donc abondamment puisé dans les archives photographiques, notamment celles de Paris en images et de CPARAMA (cartes postales) pour conforter ou infirmer le peu que j'avais gardé en mémoire ou, qui sait, reconstitué mentalement à tort ou à raison durant les décennies écoulées.

 

Ces investigations m'ont également permis de constater que la Seine et ses abords avaient plus changé depuis cette époque de mon enfance qu'ils n'avaient évolué durant la première moitié du 20ème siècle.

La Seine des années 1900 en quelques cartes postales, vidéo CPARAMA, 4 minutes 20

 

 Les trois étapes ici considérées sont les suivantes:

  • 1950, Marine humanitaire: l'épopée de la péniche de l'armée du Salut qui est alors arrimée définitivement au quai face à la gare d'Austerlitz;

  • 1955, Voie d'eau: la plus importante inondation depuis 1910 mais aussi, entre autres, ma première «croisière» sur l'eau;

  • 1971, Port inaccoutumé: mon emménagement boulevard de la Bastille devant ce qui est alors le port de commerce de Paris.   "

 

Pour traiter ce sujet, j'ai consulté les ouvrages suivants :

Paris péniches, Cendrine Mercier, Minerva 2003

Paris/Seine ville fluviale, François Beaudouin, Editions de la Martinière 1993,

 

 

Textes entre guillemets extraits de l'Abécédaire d'un baby-boomer

 

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