Halles et marchés parisiens

1971 L'histoire s'achève avec les chevaux

La famille cheval prenant la pause

 

" ... en 1971, des chevaux, il n'y en avait plus guère en France ... si ce n'est à proximité du quartier ou nous avions élu domicile deux ans auparavant, rue de Chambéry. Et ces chevaux que j'apercevais dans des wagons en contrebas de la rue Jacques Baudry, que j'entendais hennir plaintivement faisaient alors leur dernier voyage en direction du marché aux chevaux de Vaugirard, qui était aussi le lieu des abattoirs .
Je n'ai jamais cherché à franchir le seuil de la porte monumentale de ces abattoirs, porte surmontée de deux taureaux sculptés grandeur nature qui se faisaient face . Le spectacle des bouchers aux tabliers sanguinolents dans la rue Brancion évoquait le souvenir pénible d'une visite aux abattoirs de La Villette, une quinzaine d'années auparavant."

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"Sans doute les lieux d'abattage des animaux ne peuvent-ils être plaisants. Ceux-là m'avaient laissé le souvenir de lieux sordides, faits de petites bâtisses sombres dans lesquelles on traînait les malheureuses bêtes, lieux fréquentés par des hommes (exclusivement des hommes) qui m'étaient apparus bien peu fréquentables , tout cela dans une ambiance imprégnée d'odeurs acres et écoeurantes de sang versé sur les pavages."

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"A la fin des années soixante-dix, Paris aura perdu son dernier « ventre », celui des abattoirs de Vaugirard transformés en parc paysager à la gloire de Georges Brassens.
« Le petit cheval dans le mauvais temps, qu'il avait donc du courage ... »"

 

Dans cette rubrique de l'abécédaire sont également traitées les Halles Centrales et la Halle aux cuirs.   

 


 

Sur les abattoirs de Vaugirard (une des rubriques du site "Le pièton de Paris" (descendre à partir de la page d'accueil)


 

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Textes entre guillemets extraits de l'Abécédaire d'un baby-boomer

 

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