"Les guérisseurs que j'ai connus enfant ne se payaient pas de mots, ne s'auréolaient pas de pouvoirs issus de pays exotiques et n'avaient pas recours à une phraséologie pseudo scientifique. Ils n'appartenaient pas non plus à des organisations ayant pignon sur rue et site sur internet".

"Ils font le travail consciencieusement sans compter leur temps. Pour eux, il n'est pas plus question de pratiquer des dépassements d'honoraires de spécialistes que des réductions de la durée des consultations en les enchaînant de cinq minutes en cinq minutes .
Ils n'auraient certainement pas imaginé de se prêter à des cérémonies de traitement collectif des patients, ni de proposer des stages de jeûne vivifiant dans des fermettes retapées à des tarifs « relais et châteaux » ".

Dans l'abécédaire, trois portraits de guérisseurs des années 50 sont proposés (un est évoqué ici) et une mise en parallèle est établie avec les pratiques  de ceux qui exercent cette activité de nos jours en se parant de titres plus avantageux.

Pour poursuivre la consultation de cette rubrique, cliquez ici