Tabagisme

1962 Fumeur

Au camping de Bidart en 1970. Mon beau-père n'a pas abandonné la cigarette pour la photo.
Au camping de Bidart en 1970. Mon beau-père n'a pas abandonné la cigarette pour la photo.

"La perception de cet usage néanmoins se modifie radicalement durant mon existence de baby-boomer, passant de celle d'un attribut du bon vivant (dans la mesure ou l'usage en reste tempérant, comme celui de l'alcool) à celle d'un facteur de mort précoce."
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"Dans ma seizième année, je deviens fumeur."

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"Je n'ai pas besoin de me cacher pour fumer. Personne ne m'y encourage mais personne ne me l'interdit, ni même ne m'en dissuade. Tout au plus ma mère me recommande t'elle de modérer ma consommation et de ne pas avaler la fumée.
Il faut dire que, autour de moi, tous les adultes fument. Mon père peut consommer jusqu'à deux paquets de Gauloises par jour et ma mère, bien plus raisonnable, ne songerait pas à se priver pas d'une où deux américaines (une Pail Mail où une Craven) après les repas dominicaux." 

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"Ainsi le tabac s'impose comme un élément familier de ma vie quotidienne dès le plus jeune âge. L'opinion qui prévaut alors est que le tabac est, au même titre que l'alcool, bénéfique à dose « raisonnable » et qu'il ne peut devenir néfaste qu'en cas d'intempérance. "
Ce qui est dangereux, ce n'est pas l'usage du tabac, mais le fait d'en abuser."

Textes entre guillemets extraits de l'Abécédaire d'un baby-boomer

 

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