Et, au bout du compte, il s'agit bien d'une nouvelle forme de diffusion et de partage des connaissances et des opinions comparable à l'invention de l'imprimerie moderne par Johannes Gutenberg.

Le 2.0 que j'ai accolé à son nom est issu du vocabulaire de l'internet et caractérise «une complexification intense de la technologie permettant plus de simplicité d'utilisation, les connaissances techniques et informatiques n'étant plus indispensables pour les utilisateurs» (définition donnée par Wikipedia).

Rappelons les grandes étapes de ce processus.

Dans les années 90, le réseau informatique mondial internet devient accessible au grand public. Cet hyper-réseau est constitué d'une multitude de réseaux répartis dans le monde et interconnectés. En France, on commence à le dénommer la toile ce qui n'a pas grand sens car une toile, qu'elle soit de jute ou cirée, se présente comme un objet monolithique et passif. Même la référence à la toile d'araignée atteint vite ses limites.

On le confond aussi avec le web qui constitue l'un de ses composants donnant l'accès à des pages de sites hébergés sur internet.

Ces sites sont construits à l'aide du langage HTML (HyperText Mark-up Language) qui ne peut être pratiqué que par des personnes spécialement formées. La construction de sites est donc réservée à des professionnels jusqu'aux années 2000.

Pour consulter ces sites, à défaut de connaître leurs adresses codées, il faut disposer de moteurs de recherche, lesquels, à partir de mots supposés significatifs de leur contenu, offrent en retour des listes de sites supposés pertinents.

Ces moteurs de recherche se multiplient dans les années 90. La concurrence est rude et pas mal disparaissent vaincus par des moteurs plus futés ou par une ergonomie mieux étudiée. Ainsi, en 1997, le moteur Altavista est le plus utilisé et Google, apparu en 1996, n'acquerra un modèle économique viable qu'en 2001.

Les sites ont été longtemps conçus pour être consultés sur des écrans d'ordinateurs, ce qui les rend inadaptés à la taille des écrans des smartphones (un peu moins des tablettes). Il est donc nécessaire de les repenser pour qu'ils puissent être consultés dans des conditions adaptées aux quelques centimètres carrés des écrans de smartphones.

Jimdo a assuré cette adaptation sans que les «hébergés» n'aient eu quoi que ce soit à faire. Et, comme Jimdo a supprimé la publicité qui accompagnait initialement les écrans depuis plusieurs années, je n'ai pas de scrupule à insérer ici un message publicitaire à son égard ...  "