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1955 Réclame, réclames

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"Pour mes proches, la seule réclame qui valait était celle qui était colportée par ceux de leur entourage qui avaient utilisé un produit, un test de consommateurs avant la lettre en quelque sorte."

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"La réclame, ce n’étaient rien que des boniments servant à écouler de la camelote en ayant recours le cas échéant à du tape-à-l’oeil ou à de l’attrape-nigaud."

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" Les réclames se distinguaient de la réclame par leur connotation positive. Il s’agissait de ventes à prix avantageux de produits ne faisant pas nécessairement de la réclame (dans le sens de vanter ostensiblement ses qualités) en temps ordinaire. Ce pouvaient donc être des occasions à saisir, de bonnes affaires, des soldes."

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"Les slogans d’alors étaient simples à l’extrême et s’accompagnaient souvent de ritournelles entêtantes telles que « Dop, dop, dop … dop, dop, dop, … tout le monde adopte dop », « Lavez-vous, sentez bon, Dop, Monsavon » ou bien encore « Bien le bonjour monsieur Lévitan, vous avez des meubles, vous avez des meubles … bien le bonjour monsieur Lévitan, vous avez des meubles qui durent longtemps »."

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"Au cinéma, à l’entracte, la séquence de la réclame commençait habituellement par les « bonbons, caramels, esquimaux, chocolats » que les ouvreuses extrayaient à la demande de leurs paniers ventraux en osier. Elle se poursuivait par des produits à usage domestique : le meuble signé Lévitan garanti pour longtemps, le bonhomme en bois des Galeries Barbès et bien entendu la cuisine en Formica, véritable symbole de modernité de cette époque.

Le tout était encadré par un générique de 20 secondes signé « Jean Mineur Publicité Balzac 00 00 01 » ."

Textes entre guillemets extraits de l'Abécédaire d'un baby-boomer

 

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