une évolution tenant évidemment au progrès technique qui permet le recours à d'autres solutions (modulation de fréquence et internet) plus performantes, une évolution encouragée par d'autres facteurs:

• la réduction de l'empreinte écologique, la diffusion en ondes courtes analogiques étant grande consommatrice d'électricité,

• les économies de fonctionnement (installations et personnel).

Pour ce qui est des grandes et petites ondes, il y avait longtemps déjà que la modulation de fréquence, avec sa qualité de son et sa diffusion en stéréophonie, m'en avait écarté. A tel point que je dois confesser avoir appris l'abandon de la modulation d'amplitude par une majorité de chaînes en préparant cette chronique. Confirmation en basculant de FM en GO le transistor de poche qui m'accompagne à l'heure du petit déjeuner: plus rien que des bruits de fond similaires à ceux que l'on peut percevoir dans un appartement mal insonorisé.

 En évoquant en 2015 cette désertion des GO-PO-OC, le rédacteur de Télérama soulignait la réalisation d'une économie de 13 millions d'euros pour Radio-France associée à la «fin d'une époque»...  "

Fin des ondes longues, fin d’un monde, Télérama, 2 12 2015, texte et illustration